terça-feira, agosto 11, 2009

Brahms

(Exercice de français pour essayer les concordances et les temps verbaux. Dener, à Genève, le 28/07/09).

Dès que je suis arrivé, j’ai pu la voir. La bête que la jeune fille insistait à nourrir tous les matins. Dans l'entrée, une queue nue. En entrant encore un peu dans son séjour, on voyait aussitôt un grand corps couché sur le tapis. Ma copine, courtoise comme une petite fille qui jouait avec sa maison de poupée : on s’est fait la bise? Elle m’a offert quelque chose à boire pendant que je cherchais un refuge, soit disant une place pour m’asseoir. « Je travaille un peu maintenant », dit-elle. « Veux-tu voir ? » « Bien sûr ! », je réponds ensuite sans savoir qu’elle réveillerait le monstre.

Comment une fillette si douce pourrait-elle dompter toute seule une créature si bourrue ? Mais elle l’a fait. En se posant devant le fauve en toute tranquillité et en mettant ensuite ses pieds protégés seulement par une paire de sandalettes sur les griffes de son étrange ami qui ressemblait plus à un chameau qu’à un simple chien domestique. Le gros animal a fait quelques bruits. Je vous confesse que j'ai eu très peur quand j'ai vu ces délicats doigts toucher une énorme bouche à laquelle manquaient quelques dents.

Noire, à trois pattes et surtout moche, il se réveille de son profond sommeil. Il se plaint avec un cri étrange dont je n’ai pas pu distinguer ce que c’était. C’est dommage que j’aie eu si peur de lui parce que, surprenant ensuite, il commence à siffler un chant superbe ! La jeune fille lui offre encore un peu de ses caresses, mais maintenant il réagit brusquement. Je suis sûr que je n’ai jamais entendu avant un mugissement si beau mélangeant le doux chant des oiseaux avec le rugissement des lions d’une façon si agréable. Il m’a hypnotisé au point que je ne peux pas répondre précisément, par exemple, pourquoi il n’y avait pas de luminosité dans l’appartement alors qu’il faisait beau dehors.

Les hurlements me faisaient perdre la peur, la notion du temps et de l’espace. Je crois que même les lois de la physique n’étaient pas respectées à ce moment-là. C’est vraiment inexplicable la façon dont une fille pourrait bouger tout ce poids avec une expression si légère. Après ce spectacle dans la cage du fauve, un moment de silence.

Puis plus qu’une phrase : « Aimes-tu Brahms ? C'est un peu difficile à travailler, mais je l’aime bien !»

domingo, janeiro 04, 2009

Bia

Um dia me apareceu um anjo
E ele, ao fechar as suas asas,
me olhou nos olhos e disse
qualquer coisa

Com os cílios,
e os contornos
mas a boca imóvel

Não o entendi e ainda não entendo
O que será que ele quiz de mim?